20 juillet 2017

Un été à la Lanterne





 
La Lanterne est un cas d'école fort intéressant dans une République qui se veut volontiers démocratique et transparente. Ici plane pourtant le secret absolu, ce qui semble devoir impliquer qu'il y aurait des choses à cacher au grand public.
 
On a en effet ici un petit joyau de propriété de l'Etat, tenu jalousement à l'écart des regards indiscrets du public. Aucune photo de l'intérieur n'est disponible sur le web, mais on peut continuer à chercher...

Le nom de la bâtisse lui aurait été attribué en raison de la trentaine de grandes portes-fenêtres qui rendent cet endroit extrêmement lumineux. Il devient officiellement le lieu de villégiature des premiers ministres en 1959 sous le Général de Gaule qui veut alors revaloriser la fonction de Matignon.
 
Seul un petit cercle d'initiés et de happy few a eu le privilège d'accéder à ce jardin des délices où se relaxent volontiers les plus hauts notables de l'état. En fins connaisseurs de belles choses, le président Sarkozy et son épouse Carla Bruni y ont cherché refuge juste après leur mariage.
 
Bien entendu, certains jeunes épicuriens de bonne famille n'ont pas manqué de profiter de la belle occasion pour privatiser ce bijou à l'occasion de leurs petites sauteries :
 
"La Lanterne, lieu de résidence des chefs d’État à Versailles, Thomas Hollande invitait ses amis à siroter un verre autour de la piscine.
La jeunesse dorée ! Thomas Hollande, fils de François Hollande, semble en connaître un rayon. L’avocat de 32 ans est un sacré petit fêtard, et ce n’est pas le personnel de la Lanterne qui dira le contraire... Ce lieu, pavillon de chasse situé à Versailles et construit en 1787, est devenu une résidence d’État mise à la disposition du Premier ministre par le Général de Gaulle, puis du président de la République en 2007. Cette demeure de quatre hectares comprend, entre autres, un grand jardin avec piscine, court de tennis, ainsi que deux ailes dans lesquelles est hébergé le personnel – selon des informations de Paris Match.
E & R"

Et ce serait donc dans ce discret petit paradis que le président Macron et son épouse auraient décidé de passer leurs deux semaines de vacances au mois d'août et ceci bien entendu, soyons donc mesquins, aux frais de la princesse.

Tout dans ce lieu respire la discrétion et par conséquent, la dissimulation. D'ici rien ne filtre et cette propriété aurait par exemple pu convenir comme point de chute et abri idéal pour Julian Assange, si l'hypothèse n'en était pas aussi extravagante.

Dans le même ordre d'idées mais en moins chic et moins discret, on se souviendra de la brève expérience que tenta Sarkozy au Fort de Brégançon, les virées à la plage avec Carla et les séances de vélo très populaires pour les touristes.

Ici, on est au moins sûr qu'on ne verra rien du tout, à moins qu'il n'y ait opportunément quelques fuites opportunément répandues avec quelques journalistes campant non loin des murs du sanctuaire...

 



 

 

5 juillet 2017

C'est la saison....



C'est au début de l'été, peu avant les moissons, qu'on voit apparaître dans certains champs anglais de curieux agroglyphes qui ont déjà soulevé beaucoup d'hypothèses ces dernières années.
 
 
De nombreuses études plus ou moins fantaisistes ont été publiées depuis le commencement de ce phénomène, il y a une quinzaine d'années. Certaines se penchent particulièrement sur le décryptage de la symbolique du dessin, laquelle est parfois extrêmement complexe et sourcée. Mais il y a aussi la question centrale de la méthode de construction de l'œuvre qui est assez incroyable, puisqu'à priori on ne comprend pas comment elle a pu être dessinée du fait qu'on ne voit aucune trace de pas dans le champ !
 
 
On se doute bien que les paysans ne sont guère heureux de voir apparaître une telle oeuvre d'art sur leur propriété en pleine saison des moissons. D'autant plus qu'au début de ce phénomène il y a quelques années déjà, une foule de curieux, de photographes et de paparazzi venaient gaillardement piétiner leurs champs sans aucun scrupule.
Ici, on a l'œuvre nue et préservée, la moisson ayant été réalisée sans toucher au dessin. Les agriculteurs anglais ont maintenant bien compris l'avantage culturel et touristique que pouvait leur valoir ces éphémères crop-circles.
 

Il faut souligner qu'en dehors de l'aspect purement esthétique, les vrais afficionados recherchent avant tout des symboles. Ici par exemple, on voit un des specimen les plus significatifs de ce cru.
Toutes les explications et théories sont à dénicher sur le site de référence qui répertorie tous les cas sérieux apparaissant en Grande-Bretagne et parfois, plus rarement, d'autres pays. Et ces derniers n'ont généralement ni la puissance symbolique ni même la grâce artistique des vrais !


 
Il s'agit ici non seulement d'admirer le tracé mais surtout de tenter d'en déchiffrer le contenu, sachant qu'un bon crop circle se doit d'être bourré de symboles...

Toutes ces œuvres peuvent être étudiées sur Crop Circle Connector, le site de référence. (ne pas s'arrêter sur le "not found" et descendre plus bas sur la page pour voir les dernières créations).



Nota :  sur le même sujet on peut consulter un article plus ancien ici :

http://seuilcritique.blogspot.ch/2015/08/alien-theorie_6.html